Barale victime d’attentats absurdes après ses aveux : « Je ne regrette pas d’en avoir parlé »

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Le mois dernier, Paola Barale était à très vrai c’est à Aujourd’hui est un autre jour pour parler aussi de son nouveau livre : Ce n’est pas la fin du monde après tout. Et c’est dans ce livre que la présentatrice a avoué de nombreux aspects privés et inédits de sa vie, dont l’avortement et l’arrivée de la ménopause.

« C’est une décision que je n’ai jamais regrettée. Aussi parce que je n’étais avec le père de l’enfant que depuis un mois. Je n’avais aucune garantie que cela durerait. – Paola a déclaré à l’hebdomadaire F – Et même si je n’ai rien contre les mères célibataires, ce n’était pas ce que je voulais pour moi à l’époque. Je suis une femme très libre, donc si je n’ai pas eu de bébé, je pense que c’était un choix conscient.

Un autre tabou est la ménopause. J’y suis allé tôt, j’avais environ 41 ans. Au début, c’était un effet de voir des serviettes hygiéniques sur les rayons des supermarchés, ou d’ouvrir l’armoire de la salle de bain et de se rendre compte qu’elles n’étaient plus là parce que je n’en avais plus besoin. Pendant un moment, je me suis senti un peu perdu. Aussi parce que c’était inattendu. On en parle comme d’une sorte de mort. Ce n’est pas vrai! C’est certainement un changement, un nouveau départ et, comme tout nouveau départ, il faut une période d’ajustement ».

Barale et les critiques après avoir parlé d’avortement.

Bien que l’avortement soit absolument légal depuis 1978, il y a encore ceux qui ne tolèrent pas que les femmes puissent choisir quoi faire de leur corps. La Barale dans une interview accordée à OMS a révélé qu’elle avait été fortement attaquée après sa confession (bienvenue à l’âge des ténèbres).

« Des critiques qui sont arrivées. Très ponctuel. L’autre jour, l’un m’a écrit que je tuais des enfants. Pas de commentaire non plus. C’est pour dire que je savais qu’il y en aurait, mais je sais aussi que ce sont des sujets dont il est plus épineux de ne pas parler, regardez ce qui se passe dans certains états américains… Je crois que comme moi, aucune femme au monde fait ce choix superficiellement, sans souffrir, car je suis pourtant profondément convaincu que chacun doit être libre de faire ce choix difficile. Et tout comme je suis également convaincue que quelle que soit la décision prise par une femme, eh bien, elle ne devrait jamais se sentir coupable ».