Le ressortissant israélien Tal Prihar a été condamné à 97 mois de prison pour son rôle dans l’exploitation de DeepDotWeb (DDW), un site Web qui connectait les internautes aux marchés du darknet.

DeepDotWeb – apparemment un site d’actualités et de critiques couvrant le dark web, la crypto-monnaie et la confidentialité – a été saisi en mai 2019 dans le cadre d’une enquête sur son modèle de marketing d’affiliation et ses relations commerciales avec divers marchés du darknet.

Prihar, 37 ans, un citoyen israélien faisant l’objet d’une procédure d’extradition aux États-Unis, a plaidé coupable de complot en vue de commettre un blanchiment d’argent en mars 2021. Le suspect a également accepté de renoncer à 8,4 millions de dollars de revenus mal acquis.

Joindre les points

Selon les procureurs américains, DDW a fourni aux utilisateurs des liens directs vers des marchés illégaux du darknet, non accessibles via les moteurs de recherche conventionnels, aidant ainsi à mettre en relation des acheteurs potentiels avec des marchands vendant « des armes à feu illégales, des logiciels malveillants et des outils de piratage, des données financières volées, de l’héroïne, du fentanyl et d’autres produits illicites ». matériaux ».

Ces activités promotionnelles permettent de récupérer les paiements des places de marché promues. Dont 8 155 bitcoins (d’une valeur d’environ 8,4 millions de dollars au moment des transactions) dans une série de paiements qui font à nouveau l’objet de l’affaire américaine Prihar et un deuxième suspect.

« Pour dissimuler la nature et la source de ces pots-de-vin illégaux, Prihar a transféré les paiements de son portefeuille bitcoin DDW vers d’autres comptes bitcoin et vers des comptes bancaires qu’il contrôlait au nom de sociétés écrans », selon les procureurs.

Prihar et un coaccusé israélien inculpé ont dirigé DeepDotWeb entre octobre 2013 et sa fermeture en mai 2019, selon un Déclaration du ministère américain de la Justice sur l’affaire.

L’enquête sur DDW a impliqué Europol et des organismes chargés de l’application de la loi aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Brésil, en Israël, aux Pays-Bas et en Allemagne.