Le Département d’État américain a lancé le Bureau du cyberespace et de la politique numérique (CDP) pour relever les défis dans le domaine de la cybersécurité.

Dans un rapport publié hier (4 avril), le gouvernement a annoncé que le bureau « traitera les défis de sécurité nationale, les opportunités économiques et les implications pour les valeurs américaines associées au cyberespace, aux technologies numériques et à la politique numérique ».

Le bureau du CDP comprend trois unités politiques: la sécurité internationale du cyberespace, la politique internationale de l’information et des communications et la liberté numérique, indique le communiqué.

Le département sera dirigé par Jennifer Bachus, qui occupe le poste de sous-secrétaire adjointe principale jusqu’à ce qu’un ambassadeur itinérant soit confirmé à une date ultérieure.

Le mission du cabinet est de diriger et de coordonner les travaux du Département d’État sur le cyberespace et la diplomatie numérique « pour encourager un comportement responsable de l’État dans le cyberespace et faire progresser les politiques qui protègent l’intégrité et la sécurité de l’infrastructure d’Internet, servent les intérêts américains, favorisent la compétitivité et défendent les valeurs démocratiques ”.

Il ajoute: « Le bureau aborde les défis de sécurité nationale, les opportunités économiques et les considérations de valeur présentées par le cyberespace, les technologies numériques et la politique numérique et promeut des normes et des normes qui sont justes, transparentes et soutiennent nos valeurs. »

Dernières protections

Cette nouvelle survient des semaines après que les États-Unis et le Canada ont rétabli le Forum sur la criminalité transfrontalière pour discuter de la cybercriminalité et d’une coopération accrue sur les crimes transfrontaliers.

« Compte tenu de l’interdépendance des industries et des économies américaines et canadiennes, nous affirmons notre engagement commun à travailler de manière bilatérale pour lutter contre les cybermenaces courantes, telles que les attaques de ransomwares, et pour renforcer la cybersécurité et la résilience des infrastructures essentielles », indique le communiqué.