Les États-Unis et le Canada ont rétabli le Forum sur la criminalité transfrontalière (CBCF) pour discuter de la cybercriminalité et d’autres problèmes.

Dans une déclaration publiée Hier (22 mars), le ministère américain de la Justice (DoJ) a déclaré que les deux pays se rencontreraient pour discuter d’une coopération plus poussée sur les crimes transfrontaliers.

« Compte tenu de l’interdépendance des industries et des économies américaines et canadiennes, nous affirmons notre engagement commun à travailler de manière bilatérale pour lutter contre les cybermenaces courantes, telles que les attaques de ransomwares, et pour renforcer la cybersécurité et la résilience des infrastructures essentielles », indique le communiqué.

Partage d’information

Les nations partageront des informations pour identifier et mettre en œuvre des options pour renforcer les secteurs des économies qui sont de plus en plus ciblés par les criminels et pour mettre en œuvre des réponses efficaces.

Cela comprend l’adoption des meilleures pratiques en matière de cyberhygiène et la fourniture aux parties prenantes des outils nécessaires pour signaler « efficacement et rapidement » les cyberincidents.

L’accent mis sur la collaboration vient à la suite de la guerre en Ukraine. La déclaration se lit comme suit : « Nous travaillons avec vigilance pour protéger la cybersécurité de nos secteurs d’infrastructures critiques compte tenu de la nouvelle invasion de l’Ukraine par la Russie.

« Nous avons également réitéré notre engagement à travailler ensemble par le biais du groupe de travail G7+ REPO pour localiser et geler les actifs virtuels et physiques des individus et entités russes sanctionnés, et pour confisquer les produits de la kleptocratie ou d’autres crimes. »

Sans précédent

Cela survient également quelques jours après que le président Biden a averti que les États-Unis devaient se préparer à des cyberattaques de la Russie en représailles aux «coûts économiques sans précédent… imposés à la Russie aux côtés de nos alliés et partenaires».

Le président Biden a déclaré que le gouvernement « continuera à utiliser tous les outils pour dissuader, perturber et, si nécessaire, répondre » aux attaques contre les infrastructures critiques, mais a averti qu’il « ne peut pas se défendre seul contre cette menace ».

Il a appelé le secteur privé à s’assurer qu’il dispose de systèmes et de réseaux protégés pour les infrastructures critiques en prévision des cyberattaques, indiquant des mesures d’atténuation et des conseils déjà publié par la Cybersecurity and Infrastructure Security Agency (CISA).