Lodovica et BigMama pensent à un enfant : « Si les choses ne changeaient pas en Italie, je déciderais de partir »

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Lodovica Et Grande Maman ils sont fiancés depuis un certain temps et leur amour est manifeste. Entre les pages de Pierre roulante la chanteuse a parlé d'elle et a révélé qu'elle rêve de fonder une famille. « J'y pense presque quotidiennement. Je suis une femme du sud et je viens d'une belle famille avec papa, maman et quatre enfants, très proches, avec notre propre petite maison. Et j'aimerais avoir la même chose avec mon partenaire, recréer cette cellule familiale dans laquelle je me sentais très à l'aise. Si je suis content, c'est parce que si j'en ai besoin, je décroche le téléphone et je trouve plein de personnes prêtes à me donner un coup de main. Quand on est peu à la maison on est six« .

Lodovica et BigMama pensent à un enfant : « Si les choses ne changeaient pas en Italie, je déciderais de partir »

« Je suis en première ligne en tant que militant LGBTQ+, même si je ne pense pas qu'une de mes chansons puisse changer le gouvernement ou les lois » – a-t-il ajouté Grande Maman – « Mais je suis convaincu que, petit à petit, lorsqu’on frappe le fer, le fer prend la forme que l’on souhaite. Et tôt ou tard, le gouvernement comprendra qu’il n’y a rien de mal à aimer et à avoir les mêmes droits que tout le monde. Si je pouvais changer les choses, je le ferais tout de suite. Comme je ne peux pas, je montre ma vie comme quelque chose d'extrêmement serein. Je n'ai rien de spécial par rapport aux autres, je suis juste fiancé à une fille et je ne vois pas en quoi cela me différencie des couples hétéros. Mon travail consiste à parler ouvertement de ce que je veux que soient mes droits en tant que personne faisant partie de la communauté LGBTQ+ et pour l'instant, je fais ma part comme ça.

Lodovica Et Grande Mamansi la politique ne changeait pas dans les prochaines années, ils seraient prêts à quitter le pays. « Et si les choses ne changent pas ? Je détesterais quitter mon pays, car je lui dois tout. Je suis né ici, mais si je devais me retrouver dos au mur, tôt ou tard je déciderais de partir« . Qu’attend la politique pour s’ouvrir aux droits civiques ? Se réveille!