Paola Turci, 24 ans masquée : « Je ne savais même pas ce qu’était l’homosexualité »

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Paula Turci aujourd’hui, il a accordé une interview à Corriere della Sera où il parlait de sa femme Françoise Pascale et son orientation.

« Combien d’années m’a-t-il fallu pour dire la vérité ? Vingt-quatre. Vingt-quatre ans pour me renier. Pour révéler que rien n’était vrai : non, je n’étais pas bien, je n’étais pas heureux. J’ai passé vingt-quatre ans dans la clandestinité. Comme des boulimiques qui mangent et jurent qu’ils n’ont rien mangé. » […] « La première fois que j’ai vu deux filles s’embrasser, c’était à mon concert. Enfant, je ne savais même pas ce que voulait dire homosexuel, ce n’était pas un sujet traité dans ma famille bourgeoise dans les années 1970 ».

Paula Turci, avant de prendre conscience d’elle-même, elle a côtoyé des hommes pendant des années. Sa relation la plus célèbre a été avec le joueur de tennis Paolo Canè puis avec le journaliste de R101 Andrea Amato, avec qui elle s’est mariée en 2010, avant de se séparer en 2012.

« Je ne me suis jamais défini par la sexualité. J’ai eu beaucoup d’hommes, mais personne ne m’a jamais dit dans un sens négatif : tu es hétéro. Au contraire, ils m’ont dit que je ressemblais à une lesbienne à cause de mes muscles et de ma voix basse. À ce moment-là, j’étais avec des hommes : fiancée, mariée. Les gens continuent de dire lesbienne comme un délit, c’est plutôt un adjectif ».

Paola Turci sur Francesca Pascale: « Ça ne m’a pas intrigué, alors j’ai lu une de ses interviews.. »

« Francesca Pascale ? Il ne m’a pas intrigué, puis un jour j’ai lu une interview de lui et je suis tombé sous le charme. Ce qu’il dit sur les droits, sur les injustices. A laquelle je la cherche sur Instagram où elle était récemment arrivée pour me chercher. Alors il m’a dit. Il m’a suivi en tant que chanteur. J’aime une de ses images en soutien à Radio Radicale. Du pareil on commence à s’écrire. Qu’est-ce qui nous représente ? Le campeur. Nous aimons voyager en camping-car. Nous sommes allés à Amsterdam et à Paris. Francesca a identifié le modèle sur Internet, elle est douée pour ça, la recherche. Ensuite, nous allons chez le concessionnaire. Je me souviens du chemin du retour : elle devant avec le camping-car, moi derrière dans la voiture. Ce n’est pas très grand : un salon avec deux bancs et une table. Une fois la table fermée, le lit descend du plafond. Guide Françoise. De temps en temps, nous nous arrêtons devant un autogrill, mais nous n’en descendons pas. Nous restons à l’intérieur, allons aux toilettes. Partons ».