Promesses des Frères d’Italie: d’ici juin, la gestation pour les autres sera un crime universel

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Frères d’Italie poursuit son combat contre les droits de la communauté LGBT+ et des femmes. Après le coup contre les maires qui ont inscrit le nom des deux parents homosexuels sur la carte d’identité de leur fils, aujourd’hui Carolina Varchi, députée FdI, a fait savoir qu’elle prendra également le terrain contre le GPA.

Gestation For Others – communément appelée Uterus For Rent – ​​est une pratique où une femme donne son corps pour mener à bien une grossesse pour un autre couple. En Italie, cette pratique est illégale, mais de nombreux couples partent à l’étranger pour la pratiquer. Une pratique pratiquée aussi bien par les couples homosexuels que par les couples hétérosexuels qui, pour des raisons qui leur sont propres, ne peuvent mener à bien une grossesse.

Dans les pays civilisés comme le Canada, l’Amérique et le Royaume-Uni, cette pratique est interdite aux femmes pauvres ou indigentes qui pourraient aller jusqu’à entreprendre une grossesse pour d’autres simplement parce qu’elles ont besoin d’argent, or c’est précisément ce croque-mitaine que la droite italienne utilise pour effrayer la question de GPA.

Frères d’Italie: « GPA crime universel »

Carolina Varchi à cet égard aurait décidé avec son parti de proposer une loi qui fasse de la GPA un crime universel, ou qui interdise à tous les Italiens de la pratiquer même à l’étranger.

«Nous ne pourrons pas l’approuver mercredi, en une journée, mais d’ici juin, la maternité de substitution en tant que crime universel sera la loi. Je ne suis pas d’accord avec la procédure d’utérus de substitution, aussi parce que souvent les femmes se retrouvent obligées de le faire et le mot contrainte est absolument équivalent au mot nécessité, donc on pourrait se retrouver face à un forçage qui peut être lié à une situation de la pauvreté économique. Dans notre pays, cette pratique est un crime, la commission de justice discute du projet de loi, qui augmente essentiellement les peines, de 1 à 3 ans avec une amende allant de 600 à un million d’euros, même pour un Italien qui la commet à l’étranger ».

Les mots de Meloni sur les filles

Nonobstant le fait que, comme cela a déjà été écrit dans des pays civilisés comme l’Amérique, le Canada et le Royaume-Uni, cette pratique est ILLÉGALE pour les femmes pauvres, de quoi parlons-nous ? Chacun aura-t-il le droit de faire ce qu’il veut de son corps ou l’Etat veut-il légiférer sur le ventre des autres ?

Et dire qu’à l’occasion du 8 mars Giorgia Melonsur la couverture de la grâceIl a dit: « Les filles libérons notre pouvoir“. C’est-à-dire lequel ? Certainement pas celui de pouvoir décider de son propre corps.