Vespa et Vannacci, leurs commentaires sur l'Egonu suscitent une polémique

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Certains commentaires sur la victoire de l'équipe italienne de volley-ball aux JO de Paris ont suscité les premières polémiques et parmi ceux qui ont suscité le plus de critiques sur les réseaux sociaux figurent sans aucun doute Bruno Vespa Et Roberto Vannacci. L'eurodéputé de la Ligue a été poursuivi dans le passé par Paola Egonu (le juge a alors qualifié les propos de l'homme de inappropriés, mais non diffamatoires) et aujourd'hui il a été contacté par les micros d'Adnkronos pour un commentaire sur la victoire de l'équipe féminine de volley-ball.

Vannacci a non seulement réitéré que « les caractéristiques d'Egonu ne représentent pas la majorité des Italiens », mais a souligné que le volley-ball était un test pour les femmes qui « se battaient » contre d'autres femmes (à quoi pensez-vous qu'il faisait référence ?).

« Est-ce qu'ils me parlent sur les réseaux sociaux après la victoire de l'équipe nationale féminine de volley-ball ? Ils doivent lire mon livre, je n'ai jamais douté que Paola Egonu soit une très bonne athlète italienne. Je continue de répéter que ses traits du visage ne représentent pas la majorité des Italiens. Mais je n'ai jamais douté de sa nationalité, de son talent. Je suis fier qu'il concoure pour nous. Je félicite également Ekaterina Antropova, une autre athlète dont les caractéristiques somatiques ne sont pas strictement italiennes. C'est une athlète d'origine russe qui, avec Paola Egonu, nous a aidés à remporter l'or olympique. Mes compliments vont à toutes nos filles, elles ont vécu un bel événement sportif. Des femmes qui se sont battues contre d’autres femmes. »

Bruno Vespa et les tweets de la discorde.

Non seulement Vannacci, Bruno Vespa a également eu son mot à dire et l'a fait sur Twitter : «L'équipe nationale féminine de volley-ball est extraordinaire. Félicitations à Paola Enogu et Myriam Sylla : bonnes, noires, italiennes. Exemple d'intégration réussie« .

Le tweet du journaliste n'a pas été apprécié par des centaines d'utilisateurs (qui se demandaient pourquoi Bruno parlait d'intégration en mentionnant deux filles italiennes, nées en Italie) et l'animateur de Porta a Porta a donc tenté de mieux s'expliquer : « Je sais très bien que Paola Egonu et Myriam Sylla sont nées en Italie. Mais est-ce suffisant pour sauver de la controverse ceux qui sont nés avec une peau noire ? Malheureusement, eux aussi doivent s’intégrer dans un monde plus raciste qu’on ne l’imagine. Et les deux champions l'ont très bien fait« .

Le journaliste a raison sur un point : il y a plus de racisme qu’on ne l’imagine, même dans notre pays.