L’affaire de Blanco et sa performance au Festival de Sanremo 2023 est également arrivée au parquet, ce matin en effet le chanteur a fait l’objet d’une enquête pour dommages aggravés. Aujourd’hui à Vivre la vie elle est aussi intervenue Roberta Bruzzone. Le célèbre criminologue invité d’Alberto Matano a déclaré que l’artiste risquerait jusqu’à cinq ans de prison.
Bruzzone : « Il risque de un à cinq ans d’emprisonnement ».
« J’ai vu ce qui s’est passé à Sanremo et j’ai lu des informations sur les enquêtes menées par le parquet d’Imperia. C’était inévitable après la plainte déposée par Codacons il y a quelques jours. Ce que ce monsieur a fait est officiellement punissable. Aujourd’hui ce que ce monsieur a fait fait l’objet d’une évaluation par la justice. Que risque Blanco ? De un à cinq ans d’emprisonnement. Si le parquet d’Imperia décide de poursuivre et donc de formaliser l’acte d’accusation et de le renvoyer en jugement, le juge peut, selon le type de contestation définitive de l’accusation, la variabilité est de un à cinq ans.
Le monsieur lui-même a déclaré qu’il n’entendait pas dans le casque et que pour s’amuser il avait décidé de tout casser. Tout était-il prévu ? Je ne pense pas. Il y avait des roses comme dans le clip et c’est vrai. Il aurait probablement dû faire quelque chose, mais certainement pas tout casser, y compris les jardinières. – a continué Bruzzone – Honnêtement, à la place d’Amadeus, j’aurais réagi de manière plus décisive. Au lieu de faire balayer Gianni Morandi et de le mettre avec le balai à la main, j’aurais obligé Blanco à tout nettoyer ».
L’expression de Bruzzone me tue alors qu’elle dit que Blanco risque 1 à 5 ans de prison, je plaisantais quand j’ai dit qu’il pourrait être un prisonnier de l’IPM😭😭😭 pic.twitter.com/mBr7kVu9qx
— @ smiletiziano1 16 février 2023
Exposition Codacons.
« Avoir détruit la scénographie du Festival pourrait conduire à de véritables crimes. L’art. 635 du code pénal établit que « Quiconque détruit, éparpille, détériore ou rend, en tout ou en partie, un bien meuble ou immeuble d’autrui à l’occasion d’événements se déroulant dans un lieu public ou ouvert au public est puni de l’emprisonnement par un enfant de cinq ans ».